Le mois de Septembre avait toujours eu un effet euphorique sur la jeune Serdaigle. C’était le mois où elle retrouvait poudlard, où elle retrouvait ses amies, qu’elle retrouvait la liberté qu’elle perdait plus ou moins, enfin plutôt moins que plus, ses parents n’étaient pas trop autoritaire avec elle, surtout depuis qu’elle avait passé la majorité, et c’était le mois qui servait de passerelle entre l’été et l’automne, bref c’était sans aucun doute le mois préféré de la jeune femme. Alors qu’elle posait le pied dans le grand hall après une balade dans le parc, elle observa la scène qui se déroulait devant ses yeux. Nan rien de très spécial, juste une scène habituelle pour un dimanche, mais comme elle l’avait dit, durant le mois de Septembre, la joie et l’euphorie l’emportait sur tous les autres sentiments et même les scènes banales la rendait heureuse.

Elle regarda alors les élèves monter et descendre les escaliers mouvants de Poudlard en riant ou en hurlant selon s’ils étaient poursuivi ou s’ils étaient les poursuivant, elle regardaient les nouveau venus, qu’ils soient de première année de collège ou d’université, découvrir un peu plus ce nouveau lieu qui allait être le leur pour encore beaucoup d’années. Elle avança un peu, un peu poussée par ceux qui voulaient également entrer, il faut dire qu’elle n’avait toujours pas bougé depuis qu’elle était revenue du parc. Elle avança dans le hall et alla s’asseoir sur les marches de l’escalier du grand hall, de façon à ne déranger personne et continua son observation.

Quand elle était dans cet état, elle était capable de rester sans bouger pendant des heures, heureusement pour elle, cela ne durait qu’un mois. Elle sorti un cahier de son sac et commença à dessiner…enfin…dans son cas c’était plutôt à gribouiller, elle savait parler plusieurs langues mais il ne fallait pas compter sur elle pour savoir dessiner, mais elle n’avait aucune envie d’étudier la pièce que son professeur lui avait demandé de lire, ce n’était pas aussi amusant que de dess…que de gribouiller. Elle était en train d’entamer sa troisième page de gribouilli quand quelqu’un s’affala littéralement sur elle.

- « HEY !!! Je ne suis pas un matelat ! »